Capoeira & regard de photographe

Ce week-end, j’ai posé un temps les bases de Nova Food pour accompagner un autre type de projet, très personnel : le baptême de Capoeira du club associatif où s’entraîne mon fils.

Je ne suis ni photographe sportif, ni familier de ce type d’univers. Pour être honnête, ce fut même une forme d’épreuve : un rythme soutenu, des mouvements imprévisibles, peu de lumière maîtrisée. Mais j’avais envie de rendre service, de faire plaisir à l’association qui accueille mon enfant avec bienveillance depuis des années.

Ce que j’ai ramené de cette journée, ce ne sont pas des clichés parfaits. Ce sont des traces sensibles, des instantanés d’un monde où le corps parle, où l’on transmet sans mots, où l’on progresse ensemble. Et c’est ce qui fait écho, profondément, à mon métier actuel : accompagner, structurer, transmettre.

Trois images, une même énergie

L’élan d’un capoeiriste, figé dans une seconde de tension et de grâce.
Même sans préparation technique poussée, l’instant a parlé. C’est ce que je recherche aussi dans mon travail : savoir saisir ce qui fait sens, même quand tout bouge.

La maîtrise du geste

La force du collectif

Au centre, le Mestre. Autour, le groupe.

L’énergie circulait, les regards convergeaient. Comme dans tout projet structurant, en restauration comme ailleurs, rien ne tient sans l’humain.

Ces moments me rappellent à quel point la cohésion est le cœur de toute réussite durable.

L’instant suspendu

L’un de ces moments qui semblent se détacher du réel.
Il n’était pas prévu. Il s’est imposé. Et parfois, c’est ce que permet la photo : se laisser toucher, même quand on est loin de sa zone de confort.

Un moment hors du cadre de Nova Food, entre défi personnel, photographie spontanée et hommage à une association chère à mon cœur.